Combien ou comment ?

Combien ou comment ?

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Combien ?

Vous êtes sûrement déjà au courant de cette annonce reprise par tous les médias. D’après les dernières règles décidées par notre gouvernement, les entreprises qui n’organisent pas au minimum 3 jours de télétravail par semaine risquent une amende de 1.000 euros par salariés.

En ce début d’année, l’IFOP publie une étude qui montre que la France semble plutôt en retard par rapport aux autres pays européens, loin en tout cas des 3 jours par semaine exigés depuis le 3 janvier.

Les chiffres issus du diagnostic LeDIAG offrent une vision sensiblement différente. Le retard semble moins important que dans les chiffres IFOP. Nous sommes encore loin des 3 jours par semaine puisque 33% des organisations limitent le télétravail à un jour maximum, voire l’interdisent totalement (10%).

Plus rassurant, plus d’un participant sur 2 (53%), est déjà à plus de 2 jours par semaine de travail à distance. 21% déclarent même télétravailler pratiquement tous les jours.

Au sein de l’équipe LEDIAG, nous sommes convaincus que la question la plus importante n’est pas vraiment combien de jours mais plutôt comment on télétravaille. Que va devenir une organisation qui fait le forcing sur le nombre de jours de télétravail mais en dégradant la qualité du management et sa performance ?

Comment ?

Notre diagnostic interactif peut vous permettre d’identifier rapidement les points forts et les points de progrès de votre organisation, que ce soit en terme de management ou outils digitaux, indispensables pour un télétravail efficace. Il va donc vous permettre de faire le point sur le nombre de jours télétravaillés (vous le connaissez déjà sans doute, quoique….) mais surtout d’identifier ce qui peut être amélioré.

Un premier point apparemment positif concerne le travail asynchrone. Car si l’aspect le plus tangible du télétravail consiste à travailler à distance dans l’espace, le fait de s’organiser pour travailler aussi à distance dans le temps fait partie des facteurs de réussite. Sur cette question les avis positifs l’emportent : 61%. Mais attention, il ne s’agit que de perception et nous avons déjà pu constater dans notre questionnaire de suivi du début de la crise COVID en mai 2020 que les différences pouvaient être importantes entre perception et réalité.

Pour tempérer cet aspect positif, les avis négatifs deviennent largement majoritaires (70%) pour la question portant sur les sollicitations multiples. Si les informations étaient vraiment accessibles pour faciliter le travail à distance, aurait on encore autant de sollicitations indésirables ?

Notre diagnostic s’attache aussi à évaluer si les outils disponibles ont permis de détacher plus de temps pour le manager, le rendre plus humain. Cela ne semble pas encore être le cas pour l’ensemble des participants. Mais peut être est-ce déjà le cas dans votre structure ? LeDIAG peut vous aider à le vérifier et même l’afficher auprès de vos parties prenantes avec le nouveau label QV2T.

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