10 Juil Banque et Digital : intervention de Frédéric OUDEA
L’association des Alumnis CentraleSupelec recevait ce matin Frédéric OUDEA, Directeur Général de la Société Générale pour un petit déjeuner « Face à Face » autour des défis qui attendent la banque de demain. Ce fut pour moi l’occasion de présenter les résultats de la 19ième vague du baromètre « confiance dans l’industrie », animé avec les technologies de FORMITEL. Voir la synthèse en ligne.
L’intervention de Frédéric OUDEA fut passionnante mais en fait de défis de la banque de demain, comme l’annonçait le titre, nous avons beaucoup parlé data et numérique. Certes l’Union Bancaire européenne est très attendue, que ce soit sur la législation ou la mutualisation des risques. Bien sûr les taux d’intérêts négatifs restent un souci pour les banques européennes. Mais nombre de points de l’intervention tournaient autour du numérique. Le montant du budget de la Société Générale sur les technologies et le numérique soulignent l’importance de ces domaines : de l’ordre de 3,5 à 4 milliards d’euros.
Beaucoup de choses bougent en Europe. Toutes les entreprises, et même le grand public, ont entendu parler du RGPD mais PSD2 va aussi changer les règles : ce règlement prévoit d’ouvrir l’accès aux comptes en banque des particuliers à des tiers autorisés, qui ne seront pas forcément des banques. Promesse de frais en baisse mais une transparence qu’il va falloir apprendre à gérer !
Je ne m’y attendais pas mais le Directeur Générale de cette grande banque s’est livré à un vrai plaidoyer pour l’opensource et les méthodes agiles. Il regrette que ses actionnaires ne soient pas plus sensibles à tout ce qui concerne les transformations numériques. Lui même avoue avoir pris le temps de coder, surpris de voir comment il a pu avec son équipe développer en quelques minutes un nouveau rapport pour faciliter la gestion des flottes de location de voitures longue durée dont sa banque reste un acteur important.
Frédéric OUDEA ne croit pas au bitcoin : impossible pour une banque respectant la législation d’accepter des paiements de sommes importantes dans cette monnaie qui ne permet pas de tracer l’origine des fonds. De plus les technologies de cryptage associées sont pour lui dépassées. Par contre, d’autres systèmes basés sur des blockchains pourraient bien révolutionner certaines activités bancaires ou logistiques, même si leur mise en place semble plus lente que prévue.
Que vous travailliez ou pas dans le système bancaire, n’oubliez pas qu’un diagnostic interactif en accès libre vous permet de faire le point en quelques minutes sur l’utilisation du digital : évaluer votre structure.
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