Le travail est-il une fête ?

Le travail est-il une fête ?

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1er Mai, la fête du travail. L’occasion de plonger dans l’analyse des +3.700 diagnostics enregistrés par LEDIAG pour vérifier que le travail est aussi une fête pour chacun d’entre nous. Est-ce vraiment le cas ?

Un bilan positif

Une première bonne nouvelle, oui, le verre est plutôt à moitié plein. Sur l’ensemble des participants, le taux de réponses positives est de 53,5% pour la question portant sur l’évaluation globale du management.

Mais pas partout

Mais ces avis sont sensiblement différents en fonction du type d’entité dans laquelle travaille le participant. Si le pourcentage de réponses positives monte à 56% pour les entreprises, il n’est plus que de 34% dans les collectivités territoriales.

Les points négatifs

Comment faire remonter le taux de réponses positives sur cette question très globale. Le plus rapide est de travailler les sujets qui déclenchent le plus d’avis négatifs. Car, rappelons-le, le diagnostic interactif proposé par LEDIAG aborde l’ensemble des points alimentant la QVCT, avec une comptabilité quasi parfaite avec la nouvelle loi QVCT dont les décrets sont sortis en 2022.

Le sujet rassemblant le plus d’avis négatifs reste la question portant sur les sollicitations intempestives, avec 68% d’avis négatifs, donc de personnes se plaignant d’être dérangées trop souvent dans leurs travaux. Un signal inquiétant pour le développement du collaboratif dans les organisations. Car c’est bien la mise en place d’outils collaboratifs de qualité, permettant à chaque collaborateur de partager effectivement avec ses collègues les informations nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches quotidiennes, qui peut faire baisser ces interruptions indésirables.

Sur la seconde marche du podium des points à surveiller nous trouvons un point peu courant mais qui a fait l’objet d’un consensus entre les 30 experts ayant participé à l’exercice d’intelligence collective ayant permis de formaliser ce diagnostic : la prise en compte dans la rémunération des managers de leur capacité à développer leur équipe. Là encore le pourcentage de réponses négatives est particulièrement élevé : 61%.

En troisième position, nous trouvons, juste derrière, la chasse aux irritants et aux tâches sans valeur ajoutée. Le développement de ChatGPT et de ses concurrents va-t-il permettre d’accélérer cette chasse aux tâches sans valeur ajoutée ? Pas certain. Mais l’analyse des réponses sur les années prochaines nous permettra de le vérifier. Le pourcentage de réponses négatives est encore important, à 59%.

Enfin, dernier point inquiétant dans cette revue, l’évolution des postures managériales. De nombreuses startups, mais aussi plusieurs des GAFAM, utilisent de nombreux messages marketing supposant qu’il suffit d’acquérir leurs solutions informatiques pour améliorer la performance d’une organisation. Les résultats de milliers de diagnostics enregistrés montrent hélas qu’il n’est pas si simple de transformer chaque manager en « manager hybride ». Pour nous, ce concept assez global regroupe la capacité du manager à amener ses équipes à travailler à distance à la fois dans l’espace mais aussi dans le temps. Pour le moment, dans la plupart des organisations, les outils informatiques semblent plutôt avoir dégradé la composante humaine du management.

Ce billet vous présente l’analyse de quelques points de l’ensemble des réponses. Mais sans doute est-ce différent dans votre organisation ? Si vous voulez en avoir le coeur net, prenez quelques minutes pour réaliser votre autodiagnostic. Vous découvrirez en temps réel les points forts et les axes d’amélioration de votre organisation.

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