brown-out et CHO

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Nous avons tous en tête les méthodes de management peu recommandables des personnages joués par Louis De FUNES : méprisant Salomon dans rabby jacob, autoritaire et manipulateur dans le petit baigneur, prêt à tout pour signer un contrat dans la zizanie. Pas forcément des exemples à suivre ! Quelle surprise d’entendre sa petite fille, Julia De FUNES, philosophe, donner des conseils en management via sa société Prophil conseil et écrire des livres sur ce sujet (Socrate au pays des process, La comédie (in)humaine ).

louis de Funés, dirigeant de société, dans le film la Zizanie

Julia De FUNES était l’invitée de l’émission « le téléphone sonne » du 20 septembre dernier, que vous pouvez retrouver en pod cast en suivant ce lien.

le téléphone sonne

L’occasion d’entendre parler d’un nouveau terme qui devient à la mode après le burn-out et le bore-out : le brown-out. Car il ne suffit pas d’éviter que les salariés aient trop ou pas assez de travail. Il faut aussi faire en sorte qu’ils y trouvent du sens, qu’ils sachent à quoi ils œuvrent. Les babyfoots ou les services de conciergerie n’ont pas beaucoup d’impacts sur cette recherche de sens ! Réjouissons-nous qu’un des 5 axes du nouveau diagnostic Management & Digital porte justement sur l’avenir, la vision portée par les dirigeants.

Pour Julia De FUNES, il ne sert à rien de chercher à instrumentaliser le bonheur des gens. Julia fait remarquer que même dans les CHU il y a maintenant des CHO mais, pour elle, comme bien des Chief Happiness Officer, ils n’ont souvent qu’un rôle d’infantilisation des collaborateurs, en tout cas très peu d’effet sur le brown-out.

Depuis plus de 40 ans, le principe de l’émission « le téléphone sonne » est de prendre en direct des témoignages d’auditeurs par téléphone (et site web maintenant !). Des témoignages émouvant de collaborateurs qui décrivent des séminaires de team building, censés augmenter la cohésion, mais qui se terminent en compétition. Plusieurs regrettent aussi que l’on ne prenne pas plus leur avis avant d’organiser un service en open-space ou de décider de la future organisation de l’entreprise. Intervenant depuis de longues années sur les problématiques de change management, l’auteur de ce billet ne peut qu’être d’accord : au lieu d’imposer prenons le temps d’écouter. Des solutions efficaces existent pour faire comprendre et adhérer aux projets, même difficiles, sans pour autant manipuler les collaborateurs ! Et pour éviter les powerpoint interminables tels que décrits dans l’émission (50 diapositives tout de même…) jetez un oeil du côté du mind mapping et du livre que j’ai consacré à ce sujet : les réunions assistées par informatique.

 

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