Piloter des autos et des hommes

Piloter des autos et des hommes

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L’association des alumnis CentraleSupelec dispose d’un panel de qualité pour prévoir l’évolution de la confiance dans l’industrie : +800 décideurs interrogés chaque trimestre. Ces personnes étant parties prenantes des décisions concernant les recrutements et les investissements dans leur structure, leur vision de l’avenir est clé pour que la France continue à se développer. Heureusement, les résultats de la 24ième vague de ce baromètre montrent un redressement de la confiance dans l’industrie en France qui repasse timidement en zone positive à 52%. La confiance dans l’avenir de sa propre entreprise progresse aussi à 58%.

baromètre confiance dans l'industrie CentraleSupelec réalisé par FORMITEL

En parallèle avec ce baromètre, des questions étaient posées afin de préparer les échanges avec Jacques Aschenbroich, Président Directeur Général de VALEO, lors du Face à Face du 5 février 2020. Des questions qui portent aussi en quelque sorte sur le digital mais dans une vision plus personnelle puisque qu’elles cherchent à mieux cerner les attentes concernant l’évolution du secteur de l’automobile.

Première indication, moins d’un tiers des décideurs participants sont prêts à investir dans un véhicule électrique. Par contre une personne sur deux envisage d’autres types de mobilités que l’achat d’un véhicule personnel. Peu de répondants (28%) semblent allergiques aux aides à la conduite, perçues comme efficaces par 63% d’entre eux. Mais en même temps plus d’un tiers d’entre eux tiennent à garder le contrôle total de la conduite de leur véhicule.

Le parallèle est tentant avec certaines des informations issues des réponses au diagnostic interactif accessible en sur lediag.net. Conduire une voiture ne fait pas appel aux mêmes compétences que piloter une entreprise mais certains points communs existent, en particulier la place de plus en plus importante que prend le digital dans ces deux activités.

Une des premières infographies réalisées après le lancement du diagnostic portait justement sur le digital perçu comme assistance positive, facilitant donc le pilotage de l’entreprise. Comme pour l’automobile, un large plébiscite à 73%, en tout cas du côté des dirigeants !

Pour la volonté de garder le contrôle, jetons un œil sur la crainte de ne pas suivre les évolutions technologiques. Un chiffre étonnamment proche là aussi avec environ un tiers des dirigeants inquiets sur ce sujet.

Même si les questions posées n’étaient pas exactement les mêmes, il semblerait bien que la conduite des automobiles et des entreprises ont d’étranges points communs lorsque le digital s’en mêle.

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