03 Avr QVT et Numérique dans le secteur sanitaire et médico-social
Pour le secteur du médico – social et du sanitaire que nous accompagnons depuis plusieurs années, on connaît bien les facteurs qui détériorent la QVT, appelés les irritants.
Le manque de moyens matériels et humains dont on voit les effets à l’heure actuelle dans la crise sanitaire, n’est plus à rappeler. Par contre, on mesure toute l’importance du numérique qui se révèle être un puissant outil de suivi à distance pour les praticiens ou qui aide à la confection de matériels imprimés en 3D.
Le virtuel de la consultation à distance, devient un facilitant du travail réel. Espérons que ces essais vont se déployer de façon plus systématique.
Cela demande par contre de considérer la DSI comme un service stratégique (ce qui n’est pas encore le cas) car les établissements souffrent d’un manque de compétences internes.
Concernant le secteur médico – social, ce que nous avons mis en évidence durant toute l’année 2019 et début 2020, sur une vingtaine d’établissement audités, c’est le ressenti des équipes face aux équipements informatiques dont ils sont dotés.
Nous en faisons maintenant un critère d’appréciation de l’analyse du travail réel, car il rentre totalement dans le diagnostic QVT, soit comme facilitant du travail ou soit au contraire comme l’entravant.
Il apparaît que l’équipement de logiciels des établissements, servant à réaliser des transmissions et à pouvoir les partager, aurait dû être un atout non négligeable pour assurer la traçabilité des actes et des prestations réalisés vis-à-vis des usagers.
Pourtant, pour les managers et les équipes, ces outils qui devaient être des facilitateurs, s’avèrent souvent contre productifs car ils embolisent la relation, qui est déjà réduite, faute de personnel ou de temp. Ces actes administratifs nécessaires pour justifier de la qualité de la prise en charge auprès de leurs financeurs, ont donc été pensés dans une optique gestionnaire qui s’opposent à la logique éducative et soignante car ils consomment temps et énergie qui ne sont pas directement utilisés pour les résidents.
Les principaux reproches sont le temps consommé pour les renseigner, le manque d’interopérabilité entre eux qui exigent de rechercher les informations dont on a besoin par d’autres canaux, ainsi que la mauvaise qualité des connexions compliquant leur utilisation, suivant la localisation des établissements.
Le diag.net peut donc être un outil intéressant pour parfaire le diagnostic de sa structure et améliorer son système d’information.
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