28 Mai VIVATECH 2019
VIVATECH continue de grandir et surprendre. En 2018 l’on avait déjà du mal à parcourir vraiment l’ensemble du Hall 1, mais cette année il fallait aussi pousser jusqu’au Hall 2, voire jusqu’au Dôme de Paris qui permettait de rassembler 4.500 personnes pour les plénières.
Alain SOUCHON et Michel JONASZ, qui y préparent leurs prochains passages, auront-ils autant de spectateurs que Jack MA et Maurice LEVY, en train de discuter des différences entre humains et IA ?
Les chiffres oscillaient entre 3.000 et 9.000 startups. La différence s’explique apparemment par les startups « visiteuses », qui ne disposaient pas de stand sur place. Ainsi l’auteur de cet article était inscrit comme visiteur dirigeant de la startup lediag mais n’était pas exposant. Une simple règle de trois montre à quel point il n’est de toute façon PAS possible de tout voir. Même si vous êtes le premier à entrer le matin et le dernier à sortir sur les 3 jours du salon, cela vous laisse moins de 30 secondes par startup ! Du pain béni donc pour Hub Institute qui a le monopole des tours organisés pour aider les décideurs à s’y retrouver dans cette quasi jungle.
Les petits robots de l’entrée ont un air de déjà vu. Il faut aller plus loin sur les stands pour chercher les surprises. Le groupe LOUIS VUITTON propose des sacs avec des écrans OLED intégrés. Cela fait longtemps que je me demande pourquoi MONT BLANC ne propose pas sa propre marque d’ordinateur portable, qu’il pourrait vendre à des tarifs n’ayant plus rien à voir avec les guerres de prix que l’on trouve sur les étagères de la grande distribution. Donc le luxe a compris l’intérêt des nouvelles technologies !
Dans un domaine totalement différent, sur le stand du groupe BOUYGUES, Soliquid présentait des démonstrations d’impression en 3D en suspension dans du gel : de nouvelles voies ouvertes pour les architectures complexes.
Pour les déplacements, Citroën fête ses 100 ans avec la 19_19 : tout électrique avec 800 kilomètres d’autonomie. Que de chemin parcouru depuis le record de vitesse de la « jamais contente »
Apparemment il faudra attendre 2025, au moins, pour se déplacer en HoverTaxi. Quand on voit les difficultés rencontrées par SeaBubble pour avoir le droit de lancer ses engins sur la Seine, ou la pagaille provoquée par la multiplication des trottinettes électriques en location, je me dis qu’il y a encore beaucoup de détails à régler, bien loin de l’innovation technologique, avant de rendre quotidiens ce genre de déplacements.
Assez surprenant aussi le prototype présenté par la société slovaque Aeromobil. 8 litres aux 100 seulement pour « voler » à 160 kilomètres heure ?
Et si la tendance la plus importante de ce VIVATECH 2019 était l’avancée des technologies quantiques. Ceux qui s’intéressent à ce sujet peuvent jeter un œil sur le blog d’Olivier EZRATTY qui décrit les produits de plusieurs startups françaises dans ce domaine.
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