20 Mar Le bonheur numérique ?
Comme chaque année depuis que l’ONU l’a décrété en 2013, le 20 Mars est la journée mondiale du bonheur. Date sans doute bien choisie puisque souvent à l’approche du printemps chacun se sent ragaillardi et plein d’une énergie nouvelle…
L’équipe LEDIAG se penche cette année sur ce 20 mars car plusieurs analyses et communications incluent maintenant (enfin, diraient certains…) les aspects digitaux et numériques. Or, rappelons que l’outil de diagnostic en accès libre sur ce site est justement le premier à aborder de front Management et Digital.
Commençons par le rapport de l’OCDE. Leur analyse très complète (176 pages à télécharger ici) aborde les opportunités mais aussi les risques.
Parmi les nombreux graphiques, celui comparant les pourcentages de type de postes menacés par une prochaine automatisation est impressionnant. Le risque peut être plus ou moins grand mais la moyenne d’ensemble est très élevée, à plus de 40% !
Curieusement, le graphique présentant l’accroissement de stress sur les jobs basés sur l’informatique est moins inquiétant. Les chiffres plafonnent à 3% de personnes s’avouant stressées.
De notre point de vue il est important de se pencher sur toutes les formes de stress induites par les outils digitaux et pas seulement celles concernant les salariés ayant un « computer based jobs ». Ainsi, peu de cadres vont spontanément se ranger dans cette catégorie et ils sont pourtant nombreux à souffrir de dysfonctionnements induits par le mauvais usage de certains outils, en particulier les mails ou les messageries instantanées en forte progression. Une de nos cartographies le met clairement en évidence.
Un autre rapport nous vient de l’autre côté de l’Atlantique. Le « World Happiness report » est établi par des chercheurs soutenus par les Nations unies, les autorités canadiennes et la Fondation Ernesto Illy. Eux aussi ont tenu à donner un coup de projecteur sur les aspects numériques, en particulier auprès des jeunes populations. Ce graphique s’éloigne un peu des préoccupations directes lediag, très centrées sur le monde BtoB, mais il reste préoccupant pour ce qui va se passer lorsque ces jeunes vont chercher un travail. En 5 ans de temps, c’est plus de 2 heures volées au sommeil pour rester accrocher sur Internet ! Las, pas plus que l’argent, Internet ne fait le bonheur puisque la courbe bleue le mesurant tombe encore plus vite !
Que ce soit dans la sphère personnelle ou professionnelle, le digital peut donc offrir du bonheur, ouvrir de nouvelles opportunités, ou au contraire être source de stress et de contraintes. C’est justement le thème du petit déjeuner organisé ce 26 mars : inscription en ligne
Aucun commentaire